Les Risques pour la Santé liés aux Logements non Rénovés : Un Enjeu Crucial

Vivre dans un logement non rénové peut présenter des risques significatifs pour la santé, en particulier pour les populations les plus vulnérables. En effet, les personnes vivant dans des logements précaires sont souvent les plus touchées par les conséquences néfastes d’une mauvaise qualité de l’habitat.

Une étude a été diffusée par le ministère de la Transition écologique en mars 2022, mettant en avant les divers avantages de la rénovation énergétique pour améliorer la santé des habitants de logements très énergivores. Un lien de cause à effet clair a été mis en évidence dans un rapport de quatre pages* rendu public par le ministère de la Transition écologique en mars dernier : dans un habitat insuffisamment isolé, les températures froides prédominent. Ainsi, des températures froides à domicile augmentent les risques de tomber malade.

Les catégories les plus défavorisées subissent les conséquences les plus graves.

Pour quantifier de manière plus précise cette problématique, un comité d’étude a examiné la relation entre les logements non rénovés et la santé. Les conclusions de cette enquête révèlent qu’il y a environ 1,3 million de logements en France classés comme des passoires thermiques et occupés par des ménages à faibles revenus : dans ces résidences peu performantes sur le plan énergétique, il existe un “risque significatif pour la santé” pour les résidents.

En effet, l’air froid extérieur s’infiltre plus facilement, les constructions sont sujettes à l’humidité et aux moisissures… Ces facteurs favorisent le développement de problèmes respiratoires et cardiovasculaires qui peuvent être graves, surtout chez les familles ayant peu ou pas de moyens pour se soigner.

Le niveau de vie, la qualité du logement et la santé sont donc étroitement liés : l’étude ministérielle démontre que sur les 1,3 million de logements mentionnés précédemment, la probabilité moyenne qu’un occupant souffre de problèmes de santé dans les douze prochains mois est de 1/18… et ce chiffre monte à 1/4 pour les ménages vivant sous le seuil de pauvreté.

Maisons Aliénor, vous donne quelques exemples des risques que vous pouvez avoir si vous avez un logement non rénové :

1. Exposition aux Allergènes et aux Polluants : Les logements non rénovés sont souvent mal isolés, ce qui peut favoriser la présence d’humidité et de moisissures, ainsi que l’accumulation de poussière et de polluants intérieurs. Ces facteurs peuvent entraîner des problèmes respiratoires, des allergies et des maladies de la peau chez les occupants.

2. Confort Thermique Insuffisant : Les logements non rénovés peuvent souffrir de problèmes de chauffage inadéquat, de fuites d’air et d’isolation insuffisante, ce qui peut entraîner des températures inconfortables à l’intérieur et augmenter le risque de maladies liées au froid et à l’humidité, comme les rhumes et les infections respiratoires.

3. Impact sur la Qualité de l’Air Intérieur : Une ventilation inadéquate dans les logements non rénovés peut entraîner une accumulation de polluants atmosphériques à l’intérieur, tels que le monoxyde de carbone, les composés organiques volatils (COV) et les particules fines, ce qui peut avoir des effets néfastes sur la santé respiratoire et cardiovasculaire des occupants.